A quelques jours de la célébration du 65ème anniversaire de la fête nationale du 2 octobre, le président du parti rassemblement national pour le progrès de Guinée, félicite les autorités pour l’organisation de la semaine de l’indépendance. Mais pour lui, il y’a beaucoup d’activités qui manquent au programme. Bella Kamano, puisse que c’est de lui qu’il s’agit, pense qu’il fallait prévoir aussi l’élévation de certains compagnons de l’indépendance au rang de héros ou héroïnes et procéder aux inaugurations.
« cette semaine de l’indépendance est une initiative à féliciter car, c’est une première. Elle rallume la flamme patriotique et excite la fierté d’être guinéen.
Mais, même si nous sommes un pays qui a accédé à l’indépendance sans conflit sanglant, il y’a quand même eu, des hommes et femmes qui ont trimé durement. Raison pour laquelle, je dis qu’il a manqué ce chapitre au programme. Sous la huitième législature de Kory Kondiano, une résolution avait été proposée pour élever certains parmi eux, au rang de héros nationaux.
Si la Guinée a encore la chance d’avoir vivante par exemple,Hadja André Touré, il faut en profiter pour l’élever au rang de héroïne et d’autres.
Aussi, les autorités auraient pu intégrer au programme, l’inauguration de certains édifices publics. C’est par exemple la cité ministérielle qui est presque finie, s’explique cet acteur politique ».
Selon Bella Kamano, c’est aussi l’occasion pour le président de la transition de prononcer un discours qui tire du passé des éléments historique, socio-politiques et socio-culturels qui vont contribuer à rassembler davantage les guinéens. Il demande au colonel Mamady Doumbouya de rendre hommage aux anciens présidents.
« Mais c’est également une occasion immense pour le président de la transition de rassembler davantage. Nous avons un passé glorieux et riche en enseignements socio-politiques et socio-culturels où le président de la transition peut aller puiser pour bâtir un discours contributif.
Mettre l’accent sur l’union sacrée entre les acteurs politiques, les fils et filles de la Guinée.Une recette qui a permis le non majoritaire lors du référendum du 28 septembre 1958. Même si les contextes ne sont pas les mêmes, cette transition pourrait avoir besoin de ce genre d’union pour réussir. Il devra aussi rappeler les valeurs socio-culturelles pour conscientiser sur la nécessité de s’entendre. Notamment, la tolérance, la solidarité, l’amour, le respect, l’entraide, le pardon etc…Je demande encore au colonel de rendre un hommage appuyé aux anciens présidents dans son discours. Car,cela pourrait aussi rassembler ». Conclut le président du RNPG.
Rédaction