Depuis 72 heures déjà, l’activiste singulier Thomas Dietrich fait parler de lui en Guinée. Et pour cause , son arrestation en tant que journaliste en plein exercice, dit-on. Un statut avec lequel il a réussi à tromper la vigilance des autorités Guinéennes.
A la lumière des enquêtes et recherches menées auprès de plusieurs sources dignes de foi, il ressort clairement que si Thomas Dietrich n’est pas et n’a jamais été un journaliste, il est un fieffé activiste d’un genre inconnu, qui a fait du long chemin en Afrique au sud du Sahara. Et pour son activisme aux relents subversifs, le terreau fertile est la partie du continent Africain occupée par les hommes à la peau noire et aux cheveux crépus. Où on appelle le blanc « TOUBABE. » Tout comme ses deux romans, « Là où la terre est rouge » et « Les Enfants de Toumaï » ont aussi pour cadre, l’Afrique au sud du Sahara et des personnages africains .
Nul doute , le choix de cette partie du continent est intelligemment et sciemment fait. Parce que, l’accès est un simple passoire, les autorités ont grevé contre la rigueur administrative , les frontières sont poreuses, pondeuses de trafics et les populations sont à la limite naïvement hospitalières.
Sinon comment comprendre qu’il ait pu obtenir son visa à l’ambassade de Guinée en France pour rentrer en Guinée défiant le moindre soupçon ? Le prolongement du territoire Guinéen en France qui, est sensé être informé sur les citoyens français qui font l’objet de recherche ou de surveillance par les autorités françaises. Là où il est pourtant fiché « S », c’est-à-dire une personne au comportement potentiellement à risque et à l’idéologie dangeureuse. À la même enseigne qu’un terroriste qui n’est pas passé à l’action.
Hormis cet état de fait, Thomas Dietrich, activiste singulier et romancier se médiatise très souvent en France dès qu’il a des pépins. En 2018 par exemple, bien qu’étant Français, il s’est vu refuser un passeport Français. A l’époque des faits, voici la première phrase de la tribune qu’il a signée dans les colonnes d’un journal connu au-delà de la France, libération sous le titre « Écrivain et fiché » s » : « Mon passeport était plein. Saturé jusqu’à la dernière page de drapeaux bariolés, de devises un rien pompeuses et de tampons de la police de l’air et des frontières d’une vingtaine de pays. J’ai donc demandé un nouveau passeport à la mairie. J’ai attendu, longtemps, trop longtemps. A la fin septembre, j’ai fini par apprendre que mon nom était inscrit au fichier des personnes recherchées, «FPR» pour les intimes. » Le 26 Avril 2018 à 17:16.
Comme si cela ne suffisait pas, la Haute Autorité de la Communication de Guinée, pour certifier cette grave faute de l’ambassade de Guinée en france, délivre à Thomas Dietrich une accréditation comme lettre à la poste. Peut-on s’en prendre dans ce cas, aux médias Guinéens qui ont titré après son arrestation » Un journaliste Français arrêté en Guinée? » Doit-on reprocher aux citoyens d’avoir relayé l’information sur les réseaux sociaux? Non!
Mais pour étayer ce qui est dit ci-dessus et aider à connaître mieux Thomas Dietrich, nous vous invitons à lire cet extrait de tout ce que Wikipedia.org a dit à propos de l’activiste singulier loin d’être un journaliste.
« Thomas Dietrich est le porte-parole d’un mouvement d’opposition tchadien, le Mouvement du 3 février (M3F)qui entend poursuivre l’action pacifique du leader disparu de l’opposition démocratique, Ibni Oumar Mahamat Saleh. Le 17 avril 2016, alors qu’il était venu apporter son soutien à l’opposition et à la société civile tchadiennes à l’occasion des élections présidentielles, Thomas Dietrich est arrêté à Ndjamena (capitale du Tchad) par la police politique du régime, l’Agence nationale de sécurité (ANS). Il est expulsé le lendemain vers le Cameroun sur décision du Ministre de la sécurité publique, non sans avoir été physiquement maltraité. En décembre 2016, il est à nouveau arrêté mais cette fois au nord du Niger, à Agadez. Les autorités nigériennes, en bons termes avec Idriss Deby, disent vouloir l’empêcher de « déstabiliser le Tchad ». L’auteur accuse quant à lui le président tchadien d’être le commanditaire de son arrestation, tout en réitérant son engagement pacifique aux côtés de l’opposition. Il est expulsé vers la France. »
Bella KAMANO, Journaliste et Analyste politique.