Dans une interview qu’il a accordée à nos confrères de Jeune Afrique, Alpha Condé dit être favorable au dialogue pour que ce prochain scrutin soit inclusif.
« Partout, la démocratie, c’est la voix du peuple (…) J’ai toujours été ouvert au dialogue et je souhaite qu’une discussion franche s’instaure afin que l’élection à venir soit inclusive. Mais pour dialoguer il faut être deux, or je constate que si cette opposition a refusé d’aller aux élections le 22 mars, c’est parce qu’elle était convaincue que le pouvoir serait renversé. D’un côté, il y a une logique démocratique, de l’autre une logique putschiste. Néanmoins, je suis prêt à débattre de ma gestion, bien sûr, mais aussi de celle de ces anciens Premiers ministres du régime militaire qui dirigent aujourd’hui le FNDC. Beaucoup de jeunes ne se souviennent pas de ce qu’ils ont fait, ni dans quelle situation désastreuse se trouvait la Guinée en 2010. Beaucoup ne savent pas qu’un certain Cellou Dalein Diallo était, en 2001, l’un des principaux zélateurs d’un projet de réforme de la Constitution octroyant au président de l’époque un septennat renouvelable à vie. Tout cela doit être mis sur la table, non pas afin d’éliminer tel ou tel candidat, mais pour que chacun assume ses responsabilités », a déclaré le président de République Pr Alpha Condé.
Mais une chose est de tendre la main, l’autre chose est qu’elle soit acceptée par l’opposition qui a plusieurs préalables à poser, si ce n’est à imposer.