Après l’annonce de sa victoire par la Commission Electorale de son pays, la cour suprême est donc la seule institution attendue pour la confirmer. Pendant ce temps , la communauté internationale tergiverse encore. La CEDEAO tantôt confirme sa victoire, tantôt la remet en cause. Quant aux nations unies, par la voix de son Secrétaire Général,elles ne reconnaissent pas la victoire d’Embalo.
Umaro Sissoko Embalo a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 29 décembre dernier avec 53,55% des chiffrages exprimés, contre 46,45% pour son adversaire. Des résultats contestés par ce dernier, poussant la CEDEAO à demander à la CNE une vérification des procès-verbaux du second tour de la présidentielle. Une victoire confirmée par la Commission électorale le 4 février, après la vérification. Mais, la Cour Suprême du pays n’a toujours pas validé le scrutin.
C’est dans cette cacophonie que l’Union africaine qui avait annulé l’invitation du 24 janvier qui lui avait été adressée en sa qualité de président déclaré élu par la Commission électorale nationale (CNE) est arrivé hier, samedi 8 février 2020, dans la capitale éthiopienne, où il a été accueilli par son « homologue », la présidente Sahle-Work Zewde, avec « tous les honneurs » comme on peut le lire sur sa Page Facebook en français. A quoi joue l’Union Africaine ?
Le principal interessé ,le général Embalo a annoncé avec fracas qu’il prendra ses fonctions de chef d’État de la Guinée-Bissau le 27 février prochain de gré ou de force. Tous les regards sont désormais tournés vers Bissau.
Guineevox.info