Bella Kamano recadre Makeneira au sujet de ce que dit la charte des partis politiques.

 

Il y a quelques jours, le président du FND, Makaneira Kaké était devant la presse, où il s’est prononcé sur les questions d’actualité. Selon lui, la loi n’interdit pas à une famille, à une communauté ou une région de voter pour un parti politique. Ce passage n’a pas laissé indifférent cet autre acteur politique. Le président de l’U.L.E, Bella Kamano pense que le président du FND est dans un amalgame dangereux et tendancieux.

« Dans un tel contexte, un leader politique devrait donner la bonne information. De surcroît, lorsqu’il s’agit de parler de la loi aux citoyens. Au cours de la sortie de mon grand frère Makeneira, Président du FND, il a dit que la loi n’interdit pas à une famille, une communauté ou une région de voter pour un parti politique. Cela n’aurait rien valu s’il n’avait l’intention de créer l’amalgame dangereux et tendancieux. Parce qu’il a voulu répondre aux déclarations de la directrice des affaires politiques du MATD, malheureusement, il s’y est mal pris. Parce que cette responsable dénonce un fait réel interdit par la loi. C’est-à-dire que, les organes de direction d’un parti politique ne doivent pas être dirigés par la même famille, la même communauté, la même ethnie ou la même région. Or, il y a des partis politiques qui ont comme responsables, du bureau politique national jusqu’aux comités de base, en passant par leurs fédérations et sections les membres d’une même famille , ethnie, communauté et région.

Pourtant, depuis la constitution d’un parti politique, la charte des partis politiques exige que chaque région naturelle soit parmi les membres fondateurs, à travers cette disposition qui stipule que : « Le parti politique est créé par des membres fondateurs originaires des quatre Régions naturelles du pays (art:8)».

En outre, la charte des partis politiques est plus que claire dans la disposition suivante : « Aucun parti politique ne peut, dans ses statuts ou dans ses actions pratiques, s’identifier à une région, à une ethnie, à un groupe linguistique, à une corporation ou à une confession religieuse, (art: 5) ». Rappelle  le président de l’union pour la liberté et l’émergence, Bella Kamano.

Propos recueillis par Zeze Pierre pour:
Guineevox.Info