Fondation KPC pour l’humanitaire: plus d’une décennie d’engagement pour les bonnes causes

Créée en 2010 dans le but d’initier et de promouvoir des actions d’entraide et de solidarité pour contribuer au développement socio-économique de la Guinée, la structure à but non lucratif du géant du BTP guinéen, Kerfalla Camara ‘’KPC’’ accompli depuis son lancement, de grandes œuvres d’intérêt général. En plus de dix ans, la fondation est récurremment active auprès des associations de la presse locale, dans le développement des infrastructures sportives et surtout ne cesse d’apporter le sourire aux populations dans les communautés.

 

Appuyée par la volonté philanthropique du PDG du groupe GUICOPRES SA, son principal donateur, la fondation KPC pour l’humanitaire unit ses efforts pour apporter plus de bonheur aux guinéens. A cet effet, des séries d’actions de bonnes causes non des moindres sont à son actif à Conakry et partout à travers le pays.

 

L’appui aux médias et aux organisations de presse

 

Accorder une attention particulière aux associations de la presse en Guinée pour améliorer leur cadre de travail a toujours été au centre des préoccupations de la fondation KPC pour l’humanitaire. De sa date de création à nos jours, une panoplie de gestes a été posée au compte de cette corporation professionnelle qui constitue une des vitrines de la liberté d’expression. Pour les plus marquantes, rappelons tout d’abord qu’en mai 2010, une série de dons avait été faite à la presse publique et privée du pays, y compris les bureaux de presse de la CENI et du CNT d’alors. Pour accompagner le processus électoral, ces dons comportaient 10 voitures tout terrain au bénéfice de la Radiotélévision Guinéenne (RTG), la CENI et le CNT, 45 ordinateurs, 5 caméras dont 1 pour le bureau de presse du CNT, 12 500 litres de carburant, 135 gilets, 44 dictaphones et 10 appareils photo. Telle une ouverture du bal, les œuvres caritatives n’ont cessé de se multiplier pour soutenir la pratique du métier de journalisme. L’appuis aux associations de presse, notamment dans le cadre de la couverture médiatique de grands évènements majeurs (la CAN) par les journalistes sportifs du pays, en est une illustration parfaite. Les multiples prises en charge des frais de voyages, de séjour et même de per diem sont assurés pour la bonne cause. Que dire ensuite des actions de charité également menées en pleine période de pandémie COVID-19, à travers un don de denrées alimentaires aux journalistes de la presse publique et privée ? Dans le même ordre d’idées, on pourrait égrainer plusieurs autres œuvres de bienfaisances à l’image de la récente assistance financière apportée aux activités du RALAN (Réseau des Animateurs en Langue) à travers le don d’un lot de matériels informatiques (5 ordinateurs et accessoires, 5 imprimantes grand format multifonction et de 5 onduleurs UPS de 1500 VA d’une autonomie de 3 heures).

Et quand on sait l’attachement et l’implication du PDG du Groupe GUICOPRES SA dans les actions de développement socio-économiques de son pays, il est clair qu’il faudra encore s’attendre à bien d’autres œuvres de soutien et d’appui à la presse dans l’agenda de sa fondation en cette période transition.

 

Une implication remarquable dans le développement des infrastructures sportives

 

Le diagnostic étant posé dans le domaine des infrastructures sportives (football) en Guinée, la fondation a très tôt pris la mesure des choses pour annoncer les couleurs le 09 novembre 2020. Une date mémorable marquée par la signature d’un partenariat avec la ligue guinéenne de football professionnel pour la construction de trois terrains synthétiques, notamment le stade Saifoulaye Diallo de Labé, le stade de Fodé Fissa de Kindia et celui de Coléah à Conakry. Près de deux après, le résultat est plus que reluisant sur le terrain. A Labé (la capitale du Fouta) et Kindia (la grande ville des agrumes), c’est un vrai ouf de soulagement pour les acteurs du football et le public sportif de ces deux localités. Après autant d’années de galère, les stades de ces deux capitales régionales affichent un autre visage grâce à la bonne volonté de celui qui fait également office de président du Hafia FC, le visionneur Kerfala Person Camara (KPC). Il redonne depuis, sourire et espoirs aux sportifs de ces villes où assez de jeunes auront l’opportunité désormais de taper dans le ballon rond. Ceci dit, les yeux sont désormais rivés sur le stade de Coleah, le troisième volet du projet d’assistance et d’appui au développement des infrastructures de football en partenariat avec la LGFP. Après le lancement effectif des travaux de rénovation en juin dernier, la fondation déploie moyens et énergie pour la mise à disposition rapide de cette autre œuvre visant à impacter positivement la pratique du foot dans un cadre adéquat et épanoui dans cette partie de la capitale Conakry.

 

D’autres œuvres d’appui aux initiatives de jeunes et au bien-être communautaire

 

Au-delà de l’accompagnement des médias et du développement des infrastructures sportives, la fondation KPC pour l’humanitaire se distingue aussi dans bien d’autres secteurs sensibles de son pays. Beaucoup de jeunes entrepreneurs du pays en quête de levier de départ ont pu compter sur l’apport financier de KPC via sa fondation, qui leur accorde chance et opportunité d’entreprendre ici sur place. A travers son appui, bon nombre de jeunes entrepreneurs se sont vu boostés dans leur créativité. Au-delà des précédents, l’un des cas qui a le plus marqué les esprits, c’est bien celui de Mademoiselle Ousmane Tanou Diallo, la jeune fille de seize (16) ans qui s’est vue financée à hauteur de 90 millions francs guinéens pour son projet ‘’Aquarium’’ (un projet portant sur la création d’une chaîne de fabrication et de distribution des produits laitiers et des fruits pressés bio naturel). Aussi, la fondation de celui qui se fait affectueusement appeler « Sossé bannaa » procède régulièrement à des remises de forages dans les communautés. On peut citer les trois forages entièrement construits au bénéfice des populations de Kagbèlen-Plateau, ainsi que la rénovation du cimetière à hauteur de 370 millions de francs guinéens. Des actions qui prouvent assez, sinon trop la volonté du principal donateur contribuer pleinement à l’épanouissement des populations à tous les niveaux. La liste est longue et les actions entreprises et menées sont saluées par les autorités, ainsi que l’ensemble des guinéens.

 

Ahmadou Hamza Bah