La décision du président de la République de Guinée Bissau n’est pas partagée par la classe politique et par les parlementaires. Le Chef de l’État a été désapprouvé par des députés du Madem (G15), la coalition qui l’a porté au pouvoir. Son projet de loi a été rejeté à l’hémicycle.
Le PAIGC, parti de l’opposition, est catégorique. Cyprien Cassama, aussi premier vice-président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) estime qu’il n’y a pas de crise au parlement comme le prétend le président de la République. Et le Madem (G15) a affirmé qu’ « il n’y avait aucune raison de dissolution du Parlement, considérant que toutes les institutions d’État fonctionnent. Il n’y a rien de notre point de vue pour le moment qui justifie la dissolution de l’Assemblée nationale populaire », a déclaré Braima Camará, coordinateur de Madem-G15 et député. Cette différence de points de vue ne signifie pas l’inimitié, les insultes, la violence ».
Le Secrétaire général du Parti du Rénovation Sociale (PRS) a joué la carte de la prudence dans cette affaire. Il a souligné qu’il y a eu des remous à l’hémicycle et le président s’est inquiété de certaines réactions et pense qu’il devrait y avoir une certaine modération pour continuer à travailler dans la stabilité, explique à la presse locale Florentino Mendes Pereira, du PRS
Dakaractu