Hamed Bakayoko a été nommé par Alassane Ouattara à la tête du gouvernement, où il succède à Amadou Gon Coulibaly, décédé brutalement le 8 juillet. Un choix attendu, qui conforte son rôle central dans le dispositif présidentiel.
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Cet article est issu du dossier«Présidentielle en Côte d’Ivoire : le décès d’Amadou Gon Coulibaly rebat les cartes»
Hamed Bakayoko nommé Premier ministre, le fidèle de Ouattara récompensé
Mis à jour le 30 juillet 2020 à 16h13
Hamed Bakayoko a été nommé par Alassane Ouattara à la tête du gouvernement, où il succède à Amadou Gon Coulibaly, décédé brutalement le 8 juillet. Un choix attendu, qui conforte son rôle central dans le dispositif présidentiel.
Sa nomination a été un peu plus tardive que prévu. Le temps, pour Alassane Ouattara, de convaincre ceux qui, en interne, doutaient de ce choix. Mais finalement, de surprise il n’y a pas eu. Comme Jeune Afrique l’annonçait le 17 juillet dernier, c’est Hamed Bakayoko qui a été choisi pour succéder à Amadou Gon Coulibaly. Ce jeudi 30 juillet, celui qui était jusque-là le seul à bénéficier du rang de ministre d’État au sein du gouvernement, chargé de la Défense depuis 2017, a été nommé Premier ministre par décret présidentiel. Il conserve dans le même temps sa fonction de ministre de la Défense.
Pour « Hambak », ainsi que le connaissent ses compatriotes, cette promotion est dans l’ordre des choses. Quand, le 2 mai, Amadou Gon Coulibaly a été évacué en urgence à Paris après un infarctus, c’est lui qui a été chargé d’assurer l’intérim à la tête du gouvernement. Un rôle qu’il a rempli durant deux mois, jusqu’au 2 juillet, date du retour à Abidjan de celui qui, une semaine plus tard, succombera brutalement, laissant le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) sans candidat à la présidentielle du 31 octobre.
Rfi