Journée Africaine de l’Etat-civil: Déclaration du ministre de l’administration du territoire, Bouréma Condé.

A l’occasion de la célébration de la Journée africaine de l’enregistrement des faits d’Etat civil et des statistiques vitales (10 Août), le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le général Bouréma Condé, a fait une déclaration ce samedi 09 août 2020. Une déclaration dont nous vous livrons ici l’intégralité…

« Mesdames et Messieurs
Chers concitoyens

Le 10 Août de chaque année, nous célébrons, et nous en sommes à la 3ème édition, la journée Africaine de l’Etat-civil, conformément aux orientations du Conseil Exécutif de l’Union Africaine.
Celle de cette année est placée sous le thème« enregistrement des faits d’Etat-civil et statistiques de l’état-civil : un service essentiel pour surveiller et atténuer l’impact de situations d’urgence ».
Il y a 10 ans, les bases d’une action concertée, coordonnée et intégrée, à travers le Programme Africain d’Amélioration Accélérée de l’enregistrement des Faits d’Etat-Civil et d’établissement des Statistiques de l’Etat-Civil ont été jetées par la Conférence des Ministres africains en charge de l’état-civil initiée par la Commission de l’Union Africaine (CUA).
Comme vous le savez, la Guinée, à l’instar des autres pays africains, commémore cette journée en 2020 dans un contexte particulier de gestion dans la douleur de la pandémie COVID-19.
Le contexte contraignant de l’épidémie de COVID 19, avec les mesures restrictives et l’impact sur le fonctionnement des administrations et des services, a certainement constitué un handicap pour l’enregistrement massif des naissances et en particulier pour les enfants vivant dans les ménages les plus pauvres.
La nécessité de suivre efficacement l’enregistrement des faits et statistiques de l’état-civil en vue d’assurer le suivi-évaluation et la maîtrise des informations en temps réel interpelle notre Gouvernement.
L’enregistrement des faits d’état civil est donc essentiel et ne doit pas être interrompu par la pandémie.
Notre pays s’est engagé, sous la clairvoyance donc de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, le Professeur Alpha CONDÉ, dans la voie de la modernisation de son système de l’état civil qui demeure pour lui une priorité.
Le Gouvernement Guinéen a engagé son plan de riposte économique et social à la crise sanitaire COVID-19, pour contenir et juguler la pandémie, atténuer les conséquences de la crise sanitaire, notamment pour les ménages en situation de précarité.
Cette action vise aussi à favoriser l’enregistrement massif des faits d’état civil et dénote la volonté des autorités guinéennes à atteindre l’objectif de garantir une identité juridique irréprochable pour tous les citoyens, laquelle repose sur les actes d’état civil.
La célébration de cette journée du 10 Août 2020 est une occasion de plaidoyer pour :
1) mobiliser les acteurs concernés et les citoyens à tous les niveaux, afin de s’impliquer dans le processus de reforme et de modernisation en vue de doter la Guinée d’un système d’état-civil moderne, fiable et performant conforme aux standards internationaux et susceptible d’assurer un développement économique et social harmonieux et équilibré de notre pays ;
2) Mettre en place des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil résistant aux catastrophes et qui peuvent continuer à fonctionner dans des contextes de précarité ;
3) Mettre en place des stratégies pour assurer la continuité des activités en période d’urgence.
Je réitère ici la reconnaissance de Monsieur le Président de la République, du Gouvernement et du Peuple de Guinée à l’endroit des partenaires techniques et financiers pour leurs appuis constants visant à doter, dans les règles de l’art, la République de Guinée d’éléments de référence pour l’enregistrement correct des faits d’état-civil et des statistiques vitales.
Vive la journée Africaine de l’enregistrement des faits d’état-civil et des statistiques vitales !
Vive la Coopération Internationale !
Je vous remercie de votre attention. », a déclaré le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le général Bouréma Condé.

Service Communication du MATD