Oublions le cas des faux résultats de la Guinée Bissau, pays qui n’a pas voté et dont nous dit sans sourire que le G a été confondu par le logiciel avec le G du Ghana.
Le fameux rapport de l’UFDG donne au candidat de l’UFDG deux résultats ou plutôt deux pourcentages : A la page 5, la victoire est de 53, 84% alors qu’à la page 9, la victoire n’est plus que de 52%
Le rapport a également retenu 13 candidats alors que la Cour n’a finalement retenu pour l’élection présidentielle que 12 candidats. Ce fameux 13ème candidat du parti BN a même un score honorable selon les résultats de l’UFDG.
Sur le taux de participation, le fameux a été bâti autour d’un taux de participation de la Région de Kankan, comme étant le plus bas du pays, soit 48, 65%. Le taux de cette Région, même au Référendum du 28 septembre 1958 et de toutes les élections depuis le multipartisme, a toujours été autour de 85%.
En prenant le score de la page 5 qui donne une victoire de 53,84% et en le rapportant en suffrages, cela donne 2.213.941 voix. A partir de ces chiffres, une simple règle de trois donne le total des suffrages exprimés de 4.112.075. ce suffrage valablement exprimé rapporté au nombre total d’inscrits de 5.366.055, donnerait un taux de participation de 76,63%. Or le rapport de l’UFDG mentionne un taux de participation de 65,66%, soit un écart important de 11%. Dès lors, le taux de 53, 84% est automatiquement un grossier faux.
Lors de la proclamation de sa fameuse victoire, Cellou a affirmé n’avoir pas pris en compte les votes de la Haute Guinée puisque ses délégués n’auraient pas pu être présents alors que dans la même salle, Ousmane Gaoual Diallo, son conseiller, affirmait avoir déployé des délégués dans toute cette Région.
L’UFDG vient de corriger un tout petit peu cette version en affirmant que les délégués n’ont pu être déployés totalement dans tous les BV de la Haute Guinée, et qu’il faut donc annuler les résultats de toute cette Région (Kankan, Siguiri, Mandiana, Kérouané, Faranah, Dabola) pour lui accorder la victoire avec 53,84% ; ce qui remet en cause les chiffres de l’auto-proclamation.
En réalité, le scénario écrit à l’avance et qui consistait à s’autoproclamer président élu à la fermeture des bureaux de vote, se réfugier dans une ambassade, prendre la rue par ses partisans pour déboucher sur une transition ou un partage de pouvoir, au besoin avec l’appui de mercenaires recrutés dans un pays voisin, n’a pas été modifié, même quand il a été dénoncé dans les médias internationaux et dans des meetings par Alpha CONDE.
A ce jour l’auteur du fameux logiciel est passé aux aveux et les soutiens les plus farouches du plan dans la sous-région ont dû reconnaitre que leur poulain n’a ni gagné, ni su mettre en application avec brio le scénario de l’usurpation du pouvoir.
Il reste à souhaiter pour notre que nos compatriotes militants de l’UFDG le comprennent enfin afin que dans l’unité retrouvée après la parenthèse des élections, nous puissions, dans la foi en notre République et notre Nation, bâtir ce beau pays que nous avons en partage.
Souleymane TRAORE