«La transition n’est pas un hippodrome, que les parieurs s’impatientent encore… » ( B.Kamano)

 

Dans un communiqué largement diffusé et partagé , les opposants au pouvoir de Conakry appellent leurs partisans à une mobilisation monstre. L’objectif de cette mobilisation selon eux, est de rappeler que la transition guinéenne prend fin dès le 31 décembre 2024.
Face à ce que ce Bella Kamano, Journaliste et homme politique appelle « la surenchère politique », il propose en lieu et place des manifestations aux conséquences imprévisibles, une mobilisation pacifique en faveur d’un dialogue inclusif et sincère placé sous le sceau du patriotisme. Le Président de l’Union pour la liberté et l’Emergence (ULE) pense qu’iIl ne servira à rien d’engager un bras de fer présentement, pour exiger d’obtenir trop tard ce qui aurait pu être obtenu très tôt. Selon cet acteur politique, une transition a des objectifs et une finalité. Il faut les réaliser avant de s’attaquer à la finalité qui sont les élections.

« Il est temps que certains guinéens fassent violence sur eux-mêmes pour qu’afin, le pays sorte du marasme multisectoriel dont le CNRD a hérité. S’ils sont convaincus que la lutte qu’ils mènent ne contraste pas avec le bonheur du pays, moi je leur propose, en lieu et place des manifestations aux conséquences que nul ne peut prévoir, une mobilisation pacifique pour solliciter un dialogue inclusif et sincère, placé sous le sceau du patriotisme. Mais, des manifestations avec des slogans hostiles au pouvoir, ne serviront qu’à soulager les yeux et les oreilles de ceux qui les brandissent ou les scandent, et puis, juste le temps des manifs.
Présentement, tenter aussi de mettre une quelconque pression sur le CNRD, qui avait pourtant affiché sa volonté de dialoguer avec tout le monde est un chimère. En ce crépuscule de 2024, dire qu’Il est trop tard d’organiser la moindre élection est un euphémisme . En outre, croire également que cette surenchère politique peut générer un bénéfice minimal pour ses auteurs, c’est croire en une chaleur de 100 degrés Celsius en Sibérie. Il temps que ces compatriotes comprennent que la transition n’est pas un hippodrome de course de chevaux où les plus rapides sont primés, parce que les parieurs ont misé sur les chances de gagner. Lance-t-il.

Ces derniers temps, si les coups d’Etat ont eu le vent en poupe dans la sous-région, c’est parce toutes les transitions précédentes ont été circonscrites dans la sphère unique des élections. Or, une transition a un ou des objectifs qui découlent des raisons du coup d’Etat et une finalité, les élections. Cela est contenu dans un processus appelé retour à l’ordre constitutionnel. Lorsqu’il n’y pas d’alchimie entre les objectifs et la finalité de la transition, il va s’en dire que le processus sera biaisé. Et c’est le retour indubitable à la case départ. Voilà la principale raison de la persistance des coup d’Etat.

Pour une fois, que chaque guinéen accepte d’abord de participer tant soit peu à doter le pays d’instruments et d’institutions capables d’empêcher la résurgence d’un autre coup d’Etat. Autrement dit, des instruments et institutions capables d’assurer le bonheur aux guinéens, conseille Bella Kamano.

Car, personne n’ignore que la Guinée a besoin de tout et partout. Alors que cette même Guinée est dotée de tout et partout. Quel paradoxe ? La vraie clé de ce bonheur est autour d’une table, où chacun peut venir exposer sa vision de la transition dans son chapitre Refondation. A défaut, le plus grand crime qu’on pourrait commettre contre les guinéens, est d’aller vite aux élections sans donner un contenu consistant à la refondation. Donc,il est temps que les contributions individuelles profitent à l’édifice collectif. Tant que la lutte entre les intérêts égoïstes et généraux se perpétuera, la Guinée ne divorcera jamais avec les démons du sous-développement, croit Bella Kamano ».

Propos recueillis par Mathias Soumah pour : Guinéevox.info
annoncées : « la transition n’est pas un hippodrome, que les parieurs s’impatientent encore… » ( B.Kamano)

Dans un communiqué largement diffusé et partagé , les opposants au pouvoir de Conakry appellent leurs partisans à une mobilisation monstre. L’objectif de cette mobilisation selon eux, est de rappeler que la transition guinéenne prend fin dès le 31 décembre 2024.
Face à ce que ce Bella Kamano, Journaliste et homme politique appelle « la surenchère politique », il propose en lieu et place des manifestations aux conséquences imprévisibles, une mobilisation pacifique en faveur d’un dialogue inclusif et sincère placé sous le sceau du patriotisme. Le Président de l’Union pour la liberté et l’Emergence (ULE) pense qu’iIl ne servira à rien d’engager un bras de fer présentement, pour exiger d’obtenir trop tard ce qui aurait pu être obtenu très tôt. Selon cet acteur politique, une transition a des objectifs et une finalité. Il faut les réaliser avant de s’attaquer à la finalité qui sont les élections.

« Il est temps que certains guinéens fassent violence sur eux-mêmes pour qu’afin, le pays sorte du marasme multisectoriel dont le CNRD a hérité. S’ils sont convaincus que la lutte qu’ils mènent ne contraste pas avec le bonheur du pays, moi je leur propose, en lieu et place des manifestations aux conséquences que nul ne peut prévoir, une mobilisation pacifique pour solliciter un dialogue inclusif et sincère, placé sous le sceau du patriotisme. Mais, des manifestations avec des slogans hostiles au pouvoir, ne serviront qu’à soulager les yeux et les oreilles de ceux qui les brandissent ou les scandent, et puis, juste le temps des manifs.
Présentement, tenter aussi de mettre une quelconque pression sur le CNRD, qui avait pourtant affiché sa volonté de dialoguer avec tout le monde est un chimère. En ce crépuscule de 2024, dire qu’Il est trop tard d’organiser la moindre élection est un euphémisme . En outre, croire également que cette surenchère politique peut générer un bénéfice minimal pour ses auteurs, c’est croire en une chaleur de 100 degrés Celsius en Sibérie. Il temps que ces compatriotes comprennent que la transition n’est pas un hippodrome de course de chevaux où les plus rapides sont primés, parce que les parieurs ont misé sur les chances de gagner. Lance-t-il.

Ces derniers temps, si les coups d’Etat ont eu le vent en poupe dans la sous-région, c’est parce toutes les transitions précédentes ont été circonscrites dans la sphère unique des élections. Or, une transition a un ou des objectifs qui découlent des raisons du coup d’Etat et une finalité, les élections. Cela est contenu dans un processus appelé retour à l’ordre constitutionnel. Lorsqu’il n’y pas d’alchimie entre les objectifs et la finalité de la transition, il va s’en dire que le processus sera biaisé. Et c’est le retour indubitable à la case départ. Voilà la principale raison de la persistance des coup d’Etat.

Pour une fois, que chaque guinéen accepte d’abord de participer tant soit peu à doter le pays d’instruments et d’institutions capables d’empêcher la résurgence d’un autre coup d’Etat. Autrement dit, des instruments et institutions capables d’assurer le bonheur aux guinéens, conseille Bella Kamano.

Car, personne n’ignore que la Guinée a besoin de tout et partout. Alors que cette même Guinée est dotée de tout et partout. Quel paradoxe ? La vraie clé de ce bonheur est autour d’une table, où chacun peut venir exposer sa vision de la transition dans son chapitre Refondation. A défaut, le plus grand crime qu’on pourrait commettre contre les guinéens, est d’aller vite aux élections sans donner un contenu consistant à la refondation. Donc,il est temps que les contributions individuelles profitent à l’édifice collectif. Tant que la lutte entre les intérêts égoïstes et généraux se perpétuera, la Guinée ne divorcera jamais avec les démons du sous-développement, croit Bella Kamano ».

Propos recueillis par Mathias Soumah pour : Guinéevox.info