Il a pris son temps, mais le président Macky Sall a fini par répondre au Professeur Jean Paul Mira et à Antonio Guterres. Le premier théorisait le test d’un vaccin du coronavirus en Afrique et le secrétaire général de l’Onu prédisait des millions de morts dans notre continent, avec la pandémie du covid-19. Il n’a pas laissé l’affront impuni.
« L’Afrique, berceau de l’humanité et terre de vieille civilisation, n’est pas un no man’s land. Elle ne saurait, non plus, s’offrir comme terre de cobayes. Exit également les scénarios catastrophistes qui s’évertuent à dessiner un futur d’apocalypse pour le continent. Ce continent a subi des épreuves autrement plus périlleuses et plus cruelles. Il est resté résilient et tient plus que jamais debout », a martelé le chef de l’Etat dans une tribune intitulée « L’Afrique et le monde face au COVID-19 : point de vue d’un Africain ».
Pour le président de la République du Sénégal, ce qui importe aujourd’hui, c’est plutôt de tirer les leçons de la crise et mettre en commun les moyens et les intelligences pour faire face, dans un même élan de solidarité humaine, à l’ennemi commun qui est « un tueur silencieux qui se joue des frontières, des idéologies et des différences entre pays développés et en développement. »
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