L’ancien chef de l’Etat a été déclaré coupable ce lundi de «corruption» et «trafic d’influence» par le tribunal correctionnel de Paris. Il est le deuxième président de la République condamné par la justice, après Jacques Chirac.
La décision était attendue, scrutée par l’ensemble de la classe politique, et au-delà. Ce lundi, l’ex-président de la République a été déclaré coupable de «corruption» et «trafic d’influence», et condamné à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis. Une décision importante.
Nicolas Sarkozy est le deuxième président de la République condamné par la justice, après Jacques Chirac en 2011, qui avait été condamné à deux ans de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris.
Pour Nicolas Sarkozy, cette décision intervient en plein marathon judiciaire. L’ex-président doit comparaître de nouveau devant les juges, à partir du 17 mars, au procès Bygmalion, du nom de cette société de communication politique soupçonné d’avoir été utilisée par l’ancien candidat pour biaiser les comptes de sa campagne, en 2012. A droite, dans la famille politique de «l’ex», la décision du tribunal était regardée de près. A l’heure où la question du candidat «naturel» pour 2022 se pose, les spéculations autour d’un retour en politique de l’ancien président fleurissent.
La décision de la 32e chambre du tribunal correctionnel, ce lundi a donc décidé de suivre les réquisitions du Parquet national financier, en condamnant l’ancien président à une peine de prison ferme, même si le PNF demandait une peine de deux ans de prison ferme – quatre avec sursis…Lire la suite de l’article sur Liberation.fr en cliquant ici.