L’esprit de rester toujours au pouvoir est devenu du miel qu’il est difficile de se débarrasser facilement et dignement. Parmi tant de millions de citoyens, une personne pense être seule capable de servir en toute force et sans limite de mandat( en utilisant l’armée a son sein comme moyen de faire taire une population incapable sans moyen de revendiquer librement). Pourtant, le pays renferme tant de personnes capables de faire mieux. Nous devons sortir de cette complexité vis-à-vis du pouvoir. Le monde évolue, la population s’augmente, les principes changes, le miel du pouvoir a du mal à changer en Afrique. Le malheur est celui qui vient dans la dignité et dans l’honneur et repartir dans l’indignité et dans le déshonneur.
Le miel du pouvoir en Afrique est appelé « Satanpower », il te pousse et te fascine de briquer des mandats encore et encore en te conduisant à une fin honteuse et déshonneuse. Et probablement le résultat ou le bilan est toujours le même pendant tout ce temps à la tête du pays. Si vous ne laissez pas le pouvoir, alors le pouvoir à son tour, est obligé de vous laisser avec toujours des conséquences ou séquelles. Cependant, ce miel du pouvoir est une réalité très africaine même si dans certains coins du monde, l’Afrique est représentée ou imitée. Ce qu’il faut toujours retenir un mandat de trop n’arrange jamais l’Afrique et les africains. Nous devons évaluer ou examiner le passé politique de l’Afrique jusqu’à de nos jours, si réellement le mandat de trop a (de)arrangé le processus politique. Dans cette optique, la seule argumentation possible qu’ils défendent ; c’est le peuple qui décide, ce même peuple qu’ils affament a du mal à faire un bon choix faute de plusieurs facteurs (oppression, marginalisation, pauvreté, insécurité, la peur du ventre etc…). Celui qui a faim n’a pas le choix de faire la différence entre ‘’amour’’ et ‘’ tambour’’.
Le miel du pouvoir plus vous voulez, plus vous vous conduisez au pire, car le pouvoir doit jouer son tour de rôle indispensable afin de bâtir une société démocratique. On parle de démocratie ; s’il y a l’alternance qui joue un rôle incontournable pour fournir une nouvelle version et un service de qualité selon la réalité. Naturellement et humainement, on ne peut accepter de manger la même sauce pendant des années (mandats) pour espérer être en bonne santé. İl faut que nous le comprenions que le pouvoir appartient à tout le monde ; tout citoyen capable de l’exercer selon les textes, alors il peut diriger librement en respectant scrupuleusement la question de mandat. C’est cet esprit qui doit animer les dirigeants africains, dans ce sens ils pourront avoir le soutien de tous après leurs mandats pour une vie digne. Le nombre de diplômes ne fait pas quelqu’un un bon dirigeant, mais plutôt l’amour de son peuple par le travail sur le terrain.
Pour revenir à l’actualité tchadienne, paix à son Idriss Deby, il a été installé directement par la France, le miel du pouvoir l’a amené à être désinstallé indirectement par la même France. Il faut aller au-delà pour comprendre le problème tchadien, rien n’est isolé. Nous verrons par la suite comment le fils du président décédé du Tchad ( Idriss Deby) va gérer après papa face à une situation critique d’insécurité. Comme ce n’est pas une dynastie le Tchad, le miel du pouvoir peut être évité en organisant rapidement les élections démocratiques et participatives.
Ensuite, il y a encore une autre nouvelle stratégie des dirigeants avant de quitter au pouvoir ou soit-disante « Alternance » que l’Afrique est en train d’enregistrer ou en téléchargement, la question de dauphins en politique, pour maintenir la même personne autrement ce mot’’ dauphins du président’’ s’impose pour amadouer l’esprit des observateurs en contournant le miel du pouvoir, alors que c’est la même équipe et le même esprit comme le cas du Niger. Le miel du pouvoir continue autrement qu’il faut mourir en suçant même étant invisible sur l’arène politique. Tant que les dirigeants africains considèrent le pouvoir comme du miel, alors nous serons toujours pauvrement paupérisés. Il est temps d’avoir l’esprit d’alternance démocratique, sinon la fin de tous ces mandats de trop ne resteront jamais sans conséquences. La nouvelle génération doit être dans les écoles d’apprentissage de l’ ‘’ alternance démocratique’’ ; enjeux et perspectives.
Ibrahima Chérif, politologue et Entrepreneur, Etudiant en Sciences Politiques et Administration Publique en Turquie, Email : ibrahimacherif88@gmail.com