Dans le cadre des Assises nationales, le président de la transition a reçu jeudi les membres du Comité nationale des assises (CNA). Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation a fait un témoignage pathétique.
‘’Personnellement, en 1985, à la suite de la prise du pouvoir par l’armée dirigée par le colonel Lansana Conté, mon grand-père et ses quatre (4) épouses furent fusillés à Kindia. En 1998, mon papa, pour ses convictions politiques fut arrêté, emprisonné à Banankoro. Ma mère qui tentait de lui venir en aide a subi le même sort. Finalement, elle est tombée à la suite d’une hémorragie interne’’, révèle Mory Condé devant les membres du Comité national des assises et le chef de l’Etat.
Aux dires du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, ‘’chacun d’entre nous a pu être victime de persécutions pour des raisons diverses ou a pu être coupable’’.
En dépit de cela, poursuit-il, ‘’aujourd’hui, avec ce que le colonel Mamadi Doumbouya nous a enseignés le 5 septembre lors de sa prise de parole et le 22 mars passé au lancement des Assises nationales, nous devons ouvrir nos bras à ceux qui ont fait subir des atrocités à nos parents biologiques ou lointains’’.
‘’Accorder notre pardon devant Dieu, c’est ce qui peut soulager notre conscience’’, enseigne le patron de l’administration du territoire.
Guineevox.info