Le Président de la CAF déjà désigné par arrangement entre prétendants sous les négociations du président de la FIFA.

Diverses sources font état d’un arrangement trouvé par la FIFA pour répartir les hauts postes de direction de la CAF entre les candidats à la succession d’Ahmad.

La tournée africaine de Gianni Infantino n’avait évidemment rien de fortuit. En déplacement intensif sur le continent depuis la mi-février, le président de la FIFA ne passait pas d’un avion et d’une capitale à l’autre que pour distribuer des bons points. A une dizaine de jours de l’élection à la présidence de la Confédération africaine de football, plusieurs sources concordantes, parmi lesquelles le généralement bien informé Sud-Quotidien, font état d’un grand arrangement entre les différents prétendants à la succession du Malgache Ahmad Ahmad, lui-même dans l’attente (d’ici le 3 mars) du verdict final du Tribunal arbitral du sport sur sa propre candidature.

La présidence pour le favori de Zurich

A l’issue d’une rencontre tenue ce week-end à Rabat avec les trois candidats d’Afrique de l’Ouest, deux émissaires de la FIFA, le Suédois Mattia Grafström et le Congolais Véron Monsengo-Omba, sont parvenus à une entente sur la répartition des rôles dans le futur exécutif africain. Présenté comme le favori de Zurich, le Sud-Africain Patrice Motsepe prendrait la présidence. Le Sénégalais Augustin Senghor serait son premier vice-président et le Mauritanien Ahmed Yahya, son deuxième vice-président. Quant à l’Ivoirien Jacques Anouma, il serait nommé « conseiller spécial » du président ! Les différents candidats n’ont pas encore réagi à ces informations, pas davantage que la FIFA, qui apparaît plus que jamais comme la faiseuse de rois en Afrique.

Source : Football365