Le rapport des UN: « il taille des croupières aux guinéens », selon Bella Kamano

Récemment, une mission  d’évaluation des besoins électoraux des nations unies a séjourné en Guinée. Un rapport caustique a sanctionné cette mission onusienne. Dans l’émission « on refait le point » de la RTG, le  premier ministre Bah Oury a qualifié ce rapport de pas franc. Comme lui, certains acteurs politiques remettent ce ledit rapport. C’est le cas du président du parti l’Union pour Liberté et l’Emergence(ULE), Bella Kamano voit en la mission d’évaluation des nations unies la volonté se rallier une certaine opinion. Selon lui, la mission qui était venue évaluer les besoins électoraux a produit un rapport sur le processus électoral, pas sur les besoins électoraux.

« le rapport d’évaluation des besoins électoraux de la mission des nations unies a volontairement dévoyé la mission d’évaluation des nations unies en Guinée . Mais c’est maintenant que ce rapport nous fait comprendre que cette mission cherchait juste à fouler le sol guinéen, c’est pourquoi elle s’est fixée comme tâche « évaluation des besoins électoraux ». Au lieu de produire un rapport sur les besoins électoraux ou les moyens à réunir pour que la Guinée aille aux élections, la mission s’est évertuée à peindre un tableau politique, social et des droits humains selon son objectif. Alors qu’il ne s’agissait pas d’une évaluation du processus où il aurait été possible de parler de conditions à réunir pour aller élections. C’est une façon espiègle de se rallier l’opinion qui accable de critiques  les nations unies et à juste raison. C’est rapport taille des croupières aux guinéens, parce qu’il ne relate que la face visible de l’iceberg.

D’abord cette mission n’a rencontré que les acteurs politiques minutieusement triés par les guinéens travaillant au sein du système ici à Conakry. Il en a été de même pour les acteurs de la société civile.  Sachant qu’en  Guinée tout le monde milite presque au sein d’un parti politique, il reste à savoir pour qui roulent nos compatriotes qui ont trompé la mission d’évaluation des nations unies ?

Il est temps d’inviter les autorités à toujours avoir un droit de regard sur ces types de missions », conseille le président de l’ULE.

Propos recueillis par Mariame Sylla pour : GUINÉEVOX.INfO