L’écrivain Thierno Monènembo donne les vraies raisons de son soutien à Cellou Dalein et font de lui, compagnon de l’UFDG.

Dans une interview que  Thierno Monènembo a accordée à nos confrères du site Vision Guinée, l’écrivain n’est pas allé du dos de la cuillère sur son amitié avec Cellou Dalein. Celui qui, très récemment disait : » il faut être un fou pour aller à cette élection »  trouve impossible de divorcer avec Cellou Dalein, malgré que, ce dernier ait choisi de participer à la présidentielle du 18 octobre 2020.

A la question faut-il s’attendre à un divorce entre vous (Cellou et lui) suite à sa participation à l’élection présidentielle ? Voici sa réponse !

 » Impossible!  Les liens qui nous lient sont indestructibles. Cet homme est un ami pour lequel j’éprouve autant d’affection que d’admiration. Je le trouve intelligent, courtois, doté d’un réel sens de la démocratie et du patriotisme. Contrairement à l’image que tentent de lui coller les publicistes de l’Agence Havas qui ont imposé la marque Alpha Condé, Cellou n’est pas le candidat d’une communauté, c’est le candidat de tous les Guinéens. Je l’ai eu l’occasion de l’accompagner dans les 33 préfectures du pays pour m’en rendre compte. Il est autant aimé à Kindia ou à Faranah, à N’Zérékoré ou Siguiri qu’à Labé ou à Mamou.

Cellou Dalein Diallo est tout sauf un tribaliste. En Guinée, le champion du tribalisme, tout le monde le connaît !

Je suis contre la candidature du président de l’UFDG mais je suis et je reste son ami d’autant que cette amitié se double de véritables liens matrimoniaux : Halimatou Dalein est ma petite sœur et Kadiatou, sa deuxième épouse n’est autre que la petite-sœur de ma belle-mère.

Je suis et je reste aussi le compagnon de route de l’UFDG, même si pour des raisons de cohérence personnelle, je m’abstiendrai cette fois-ci de participer à sa campagne électorale. Pour moi, c’est la plus grande et la plus belle formation politique de Guinée, en plus j’y ai de nombreux amis : certains, comme Aliou Condé depuis 1967. Si jamais ce parti gagnait, je le laisserais savourer sa victoire. S’il perdait, je m’empresserais de revenir vers lui pour continuer le combat. »