Pendant quarante huit heures, le conseil national de la transition a conféré avec la classe politique guinéenne à kindia. L’objectif était d’édifier cette autre composante de la nation autour de l’avant-projet de la nouvelle constitution. Selon Bella Kamano, journaliste et acteur politique, toute la classe politique guinéenne, sans exception, était au rendez-vous.
« D’abord, je suis au regret de constater la fuite en avant de certaines coalitions politiques, qui veulent masquer leur participation remarquable à la rencontre de kindia. Je rappelle que les lettres d’invitation ont été adressées aux partis politiques individuellement, mais pas aux coalitions. C’est à ce titre que, plusieurs vice-présidents de l’ANAD et certains partis politiques membres de l’UNION SACRÉE ont pris activement part à cette rencontre historique. Par conséquent, il faut savoir faire la part entre partis politiques qui sont indépendants vis à vis des coalitions, lorsqu’il s’agit de décider au nom de l’intérêt des militants et les coalitions. Les preuves en images de leur participation sont disponibles dans la presse. Il n’y a aucune issue possible, face aux preuves qui défient les déclarations sans fondement, il faut simplement s’assumer, persiste Bella Kamano ».
Le journaliste et homme politique pense que l’heure ne doit pas être à la dérobade, plutôt à la restitution aux militants du contenu de l’avant-projet de la nouvelle constitution.
« Pour être sincère, la rencontre de kindia a été caractérisée par des débats très houleux, mais empreints de patriotisme plein. Les acteurs ont eu le privilège de suivre la longue présentation des 205 articles,suivie d’explications détaillées du président du CNT. A sa suite, les acteurs politiques ont, dès le lendemain, exprimé à leur tour au CNT, leurs préoccupations bien structurées, avant d’engager les débats très fructueux. Selon le président du CNT, toutes les préoccupations des politiques sont pertinentes, avant de promettre de les examiner en profondeur. En tant que témoin oculaire et auriculaire, je pense que l’heure ne doit pas être à la dérobade, mais à la restitution aux militants qui en ont besoin ». Conseille cet acteur politique.
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