Loterie: un deuxième décret et son acception.

La publication du décret libéralisant le secteur des jeux de hasard en Guinée, éveille des critiques et de commentaires tout azimut. Pour les uns, ce décret rapporte celui qui a donné le monopole des jeux de hasard antérieurement à l’Etat. Pour les autres, qu’il y a en ce décret, l’effet de l’influence du cercle du colonel qui aurait agi en faveur d’un lobby.

 

Mais allons nous avoir foi en des opinions et sentiments dans la gestion des affaires publiques où se fonder sur ses réalités ?

 

 

Les actes pris par le pouvoir central ne sauraient être compris et accepté que, lorsqu’ils sont analysés sous l’angle de l’intérêt général.

 

 

C’est pourquoi , il serait plus raisonnable que ces critiques et commentaires transcendent les considérations toutes préconçues, pour réussir à se départir des conclusions hâtives.

 

 

Ce dernier décret de libéralisation des jeux de hasard, obéit au souci de faire en sorte qu’aucune personne, ayant les moyens et l’envie d’y investir, ne soit discriminée. Dès lors que, c’est un secteur qui du moins, reste largement inexploité. Pourquoi alors le fermer à la concurrence? Pendant que la téléphonie, les transports, le commerce entre autres, sont libéralisés.

 

 

Les jeux de hasard est un secteur pourvoyeur d’énormes emplois et de recettes. Or,dans un contexte où l’Etat a nécessairement besoin de renflouer ses caisses, en vue de faire face aux attentes primordiales des populations, la décision d’ouvrir ce secteur à la concurrence intervient fort à propos. Elle encourage aussi, les initiatives privées et, par ricochet attire les investisseurs étrangers.

 

 

Et pour respecter les lois qui gouvernent le marché mondial auxquelles la Guinée est partie, la libéralisation de ce secteur ne peut que, confirmer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires multi et bilatéraux.

 

 

Le retour à la libre concurrence dans ce secteur est également, un choix judicieux opéré et motivé uniquement par l’intérêt général, dénoué de toute influence. Car, si le dépositaire des décrets et ordonnances pouvait être influencé, beaucoup de ses actes n’auraient pas été pris. C’est le cas de certaines nominations , des limogeages, de la mise en place de la CRIEF, la récupération des domaines de l’Etat etc.

 

Quand on sait que, ces nombreux actes n’ont pas fait que, des heureux au sein des populations guinéennes. Surtout que ces actes ont touché majoritairement, les anciens dignitaires qui ont des affidés. Donc,prédire un mauvais signe de la gestion actuelle, c’est prématurément crier aux cassandres.