« Le FNDC, paraît plutôt comme une organisation qui sème plus de terreur qu’il ne stabilise la cité… »

« L’engagement civique doit être un élément de renforcement de la paix, ça ne devrait pas être une menace la stabilité. »

Face à la crise, à la panique et au retranchement, de nombreuses manifestations ont trouvé leur voix pour exiger le changement nécessaire à la survie de la démocratie. Au-delà de l’appel à retrouver notre voix, ces exemples démontrent que les manifestations sont encore et peut-être de plus en plus un mode de participation politique crucial.

Cela signifie également que la société ne peut devenir meilleure que dans la protestation. Nous devons apprendre des succès et des échecs des mouvements de protestation précédents, de leurs tactiques et méthodes et de leur ramification sur la quiétude de notre État.

La Manifestation est souvent considérée comme une voie légitime vers le changement et qui doit donc se professionnaliser pour rendre la politique plus représentative des désirs, des besoins et des demandes des sociétés.

Elle doit tenir compte, par ailleurs, des représentations sociales, de l’histoire des crises politiques. Aujourd’hui, La Guinée n’a pas besoin d’une crise politique. Notre vie sociale et économique étant déficitaires. Les manifs, avec leurs corollaires de terreur, doivent être circonscrites dans le contexte. Elles ont toujours faits des inattendus, elle n’ont jamais été pacifiques pour autant.

Il est vrai que c’est un droit, mais si celui-ci entrave la liberté des autres, il y a besoin de le restreindre.

Le Front National Pour La Défense De La Constitution-FNDC, paraît plutôt comme une organisation qui sème plus de terreur qu’il ne stabilise la cité. Il fait dans le sectarisme, dans l’égoïsme et dans le rejet des institutions. Il ne propose jamais la voie de la négociation en amont, c’est un Cynisme.

Pendant que nos préoccupations sont orientées vers la réussite de la transition en cours dans notre pays, cette organisation dite « défenseur de la constitution » choisit délibérément, pendant qu’interdiction est faite par les nouvelles autorités du pays, à appeler encore une fois les gens dans la rue. Pour quelle cause? Elle lui est propre.

Enfin, nous demandons à l’ensemble de la jeunesse guinéenne, toutes les organisations et institutions nationales, de privilégier la voie du dialogue. Il faut sortir de la manipulation de l’émotion. Il n’y a plus de constitution à défendre. Il faut défendre le pays. Et ce, par des recours plus légitimes.

La GUINÉE ne basculera pas. 

La Transition réussira, au bénéfice des masses laborieuses.