Le temps est fait pour passer. Il est autant impossible de l’arrêter que de boire l’eau de rivière qui a coulé 24 heures auparavant.
L’année 2024 que nous clôturons aura été pour les uns, une année heureuse, par contre, pour les autres une année émaillée de difficultés de toutes sortes. Pour les premiers, je leur souhaite la continuité et pour les secondes, je formule les souhaits de bonheur, santé et prospérité.
Ce jour 1er janvier 2025, nous ouvrons individuellement et collectivement une nouvelle page de notre existence. Que l’ancienne emporte les ratures et que cette nouvelle page soit propre en tout point de vue.
Par ailleurs, notre patrie traverse une période d’exception qui exige de chacun de ses fils et chacune de ses filles de jeter lest, afin de vivre le bonheur collectif auquel nous aspirons tous.
Au plan politique, la nécessité impérieuse de se parler doit être prise en compte. Le dialogue doit être perçu comme un passage obligé et non moyen d’assouvir des intérêts inavoués. Et pour que les résultats d’un dialogue soient salutaires, il faut que chaque partie prenante dilue sa position dans l’intérêt général. Tout préalable qui bloque un dialogue est à bannir. Car, le retour apaisé à l’ordre constitutionnel en dépend.
En dépit des difficultés économiques et financières qui frappent le monde depuis quelques années, la Guinée résiste comme elle peut . Les agrégats macroéconomiques résistent malgré la conjoncture internationale, grâce à une lutte acharnée contre la malgouvernance. Les sanctions contre les dures prédateurs contribuent à sauver les recettes par l’épée de Damoclès qui plane sur les esprits hostiles au changement.
Au plan social, personne n’ignore l’impact de la gestion politique et économique héritée. Les besoins en école, en santé, en route, en transport et en nourriture constituent la promiscuité avec les guinéens. La pauvreté qui est un défi depuis la nuit des temps, exige de nous des stratégies de riposte impitoyable.
La culture et le sport ont également besoin de politiques nationales adaptées aux réalités locales et internationales. Tout comme le commerce, l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’artisanat,le transport et les NTIC ont besoin d’être développé pour assurer le bonheur aux guinéens.
La Guinée ne pourra se développer qu’avec les guinéens et par les guinéens.
Mes vœux les meilleurs pour tous et toutes !
Paix et prospérité !
Pardon et amour !
La Guinée d’abord !
Bella KAMANO
Président du Parti U.L.E
