Pour mieux édifier la communauté internationale.

Le chapelet de manifestations pour une Guinée nouvelle s’égrène  sans discontinuer. D’une région à une autre, les thèmes alternent selon les organisateurs. En Haute Guinée, la mobilisation était placée sous le  label « paix et unité », autrement dénommée « la marche blanche ». En tant que fils de cette région de la savane guinéenne, Dr. Morissanda Kouyaté, ministre des affaires étrangères y était.

Sans tambour ni trompette, il y a contribué de bout en bout à la réussite de l’organisation. Mais, comme toujours par principe, celui qui préfère les actes au discours, a laissé ses inestimables contributions être loquaces.

Il y a quarante-heures, avec le même engagement patriotique Dr. Morissanda Kouyaté participait à Kindia,en Basse -Guinée pour magnifier les actes de développement posés par le président, le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya. À cette autre occasion, le prix Nelson Mandela a joué sa partition au  succès de l’organisation dans la capitale des agrumes.

A l’abri des discours également, il lui a été fait l’honneur de couper, sous le regard du ministre Secrétaire Général de la présidence et des membres du gouvernement, le cordon inaugural du nouveau siège de la direction préfectorale des Douanes.

Faut-Il voir seulement en ses participations aux différentes mobilisations un témoignage de son engagement patriotique ? Ou en faveur du Général Mamadi Doumbouya ?

Au-delà du oui à ses deux interrogations, il est tout à fait légitime que le porte-voix de la diplomatie guinéenne soit à la fois, acteur et témoin de ses nombreuses manifestations pour pouvoir mieux édifier la communauté internationale sur la situation sociopolitique qui prévaut. Car, a-t-on besoin rappeler que politique extérieure est la reproduction de la politique intérieure ?

B.Kamano, journaliste.