Avant d’exhorter ses partisans à se tenir prêts pour reprendre les protestations les 21 et 22 janvier 2020 sur l’ensemble du territoire national; le Président de l’UFDG les a d’abord remercié.
‘’On sait qu’il y a une extrême pauvreté qui sévit en Guinée. Beaucoup de gens, quand ils restent trois jours sans travailler, ça devient un calvaire pour eux’’, indique le président de l’UFDG, qui affirme que du lundi 13 au mercredi 15 janvier, ‘’tous les magasins et boutiques étaient fermés. Les taxis ne fonctionnaient pas’’.
Après trois jours de résistance, dit-il, ‘’on a estimé qu’il fallait soulager la population en suspendant les manifestations pour que les gens puissent se ressourcer, se réapprovisionner et travailler un peu’’.
Evoquant des raisons humanistes pour justifier la décision du FNDC, Dalein indique que ‘’ceux qui vivent au jour le jour sont plus nombreux et représentent la grande majorité de la population. Le deuxième motif, on a eu trois morts à Conakry et Labé. Leurs parents voulaient qu’on enterre leurs fils’’.
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