Accueil À LA UNE Tribune : cas spécifique des sociétés de transfert en Guinée (SOFIG)

Tribune : cas spécifique des sociétés de transfert en Guinée (SOFIG)

Les sociétés de transfert sont des intermédiaires financières qui ont reçu de la Banque Centrale l’agrément pour assurer les payements en monnaies étrangères de l’intérieur vers l’extérieur.

Leur apparition date des années 90,plus précisément en 1996, paradoxalement qui coïncide à l’arrivée d’un certain Premier Ministre du nom de Sidya Touré à la tête du gouvernement d’alors. Et très paradoxalement encore, la société SOFIG propriétaire de western union est une propriété du même Premier Ministre Sidya Touré.

Lui qui avait dans sa feuille de missions le redressement économique, la stabilité monétaire et la maîtrise de l’inflation à vendu et a acheté en même temps.

Il a concentré entre ses mains tous les leviers économiques du pays en déléguant d’autres dans des fonctions de souveraineté telles que : le Budget, le Plan et les Finances.

Dans cette alerte que nous lançons, c’est pour dénoncer un cas de pratique malsaine qui nuise très considérablement aux pauvres citoyens.

A l’approche de la célébration de l’Aïd-el-fitr, nombreux concitoyens ont été désagréablement surpris de constater qu’une grande différence existait dans la facturation des transferts monétaires entre la SOFIG de Sidya Touré, la BCRG et les marchés parallèles.

Si les deux derniers font payer pour le transfert de chaque 1000€ de la Guinée pour la France ou l’Europe à 11.000 fg, la SOFIG elle, taxe à 14.000 soit une différence de 3.000. Quelle cruauté de la part de Sidya Touré qui trait le peuple, le suce.

Les agissements de cet escroc financier à la dimension de Bernard Madoff doivent éveiller les consciences sur la nature cruelle et avide de Sidya Touré et de sa société SOFIG.

La spéculation sur le taux de change est contraire à la bonne pratique économique et à l’orthodoxie financière requises par les textes à la matière.

La BCRG doit immédiatement et sans délai s’intéresser au fonctionnement de ces différentes sociétés de transfert dont western union, propriété de la SOFIG de Sidya afin d’engager des sanctions contre cette escroquerie financière organisée en toute impunité.

Sidya Touré qui se fait passer pour le savant des guinéens, ne rate pas l’occasion à chaque fois que cela est possible de tirer à boulet rouge sur la gouvernance économique du pays mais garde un silence de crimes sur le cas spécifique de western union propriété de la SOFIG de Sidya Touré. Quelle malhonnêteté intellectuelle?

Que Sidya Touré sache qu’il a fait pire et mal à ce pays. Le domaine dans lequel est bâti le siège de la SOFIG est une ancienne librairie, appartenant à l’État. A sa nomination à la Primature, il vend et rachète en même temps.

Il ferme la compétitivité aux sociétés de transfert, il donne l’exclusivité à sa propre société SOFIG. Quelle escroquerie?

Sidya Touré a bradé des domaines et les rachète sans complaisance.

L’État doit sévir contre ces délinquants économiques qui jouent les grands catholiques dans l’opinion.

Marouane

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