La Chambre des représentants et le Sénat ont approuvé, lundi soir, un plan de relance de 892 milliards de dollars, excluant le spectre d’une fermeture du gouvernement (« shutdown ») américain. Ce texte doit désormais être soumis au président Donald Trump pour promulgation.
Après des mois d’âpres négociations, les démocrates et républicains ont réussi à sortir de l’impasse. Le Congrès a approuvé, lundi 21 décembre, un plan de relance de 892 milliards de dollars (729 milliards d’euros) pour fournir à la population et aux entreprises américaines de nouvelles aides face à l’impact de la crise du coronavirus.
Le vote du Sénat s’est fait attendre. « (Il) a pris du retard, alors que l’accord (de principe) entre démocrates et républicains a été formalisé dimanche », faisait remarquer plus tôt Matthieu Mabin, correspondant pour France 24 à Washington. « Il était devenu urgent de voter le texte », dont l’adoption a été ralentie par d' »ultimes batailles partisanes ».
Ce texte doit maintenant être soumis au président Donald Trump pour promulgation. La Maison Blanche a précisé que le président sortant signera le projet de loi.
« Le deuxième (paquet de mesures) le plus important de l’histoire »
La Chambre a adopté une mesure prévoyant 1400 milliards de dollars de dépenses gouvernementales jusqu’en septembre prochain. Le plan de soutien prévoit le versement direct de 600 dollars à la plupart des Américains et des paiements supplémentaires aux millions de personnes qui ont été mises au chômage pendant la pandémie de Covid-19.
« C’est un programme d’urgence et de survie », a plaidé lundi le chef de la minorité démocrate du Sénat Chuck Schumer. L’aide est incomplète et l’administration Biden devra « combler les trous » en janvier, a-t-il ajouté.
Pour autant, « nous ne devrions pas sous estimer l’importance de ce paquet » de mesures, a-t-il relevé, « le deuxième le plus important de l’histoire » des États-Unis.
Un texte qui ne fait pas l’unanimité
La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a exhorté les représentants de soutenir le projet de loi, bien qu’il n’inclue pas d’aide directe aux gouvernements des États et aux collectivités locales, une demande des démocrates.
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