Guillaume Soro a rompu le silence ce mardi 24 décembre 2019, 24 heures après son retour manqué à Abidjan et le mandat d’arrêt contre lui.
« Je lui demande de contacter les autorités Ghanéens pour notre débarquement (pour parler du pilote de l’avion). Niet! La terre africaine du Ghana de Nkrumah nous est interdite à la demande du Président Ouattara. Après des heures de pourparlers ne pouvant entrer dans la ville d’Accra, seuls des pays Européens acceptent notre atterrissage », a tweeté ce mardi 24 décembre 2019, Guillaume Soro.
« Nous redécollons! Je m’interroge! Sommes-nous ennemis à cause de la politique ? Il ne m’a jamais été notifié que ma terre natale m’était interdite », poursuit le président de GPS.
« Le forfait après le crime, aux dernières heures j’apprends que je suis l’objet d’un mandat d’arrêt international. Qui aurait cru cela possible de l’homme providentiel venu du FMI. Moi le dernier. Et c’est bien fait pour ma gueule ».
« Chers tous, relevons nous. Je vous l’avais dit que notre combat pour la réconciliation l’état de droit et la démocratie seraient périlleuse. D’autres iront en prison, d’autres seront tués. Mais même si nous restons dix nous continuerons le combat pour la justice et la démocratie », a-t-il conclure.
Yeclo.com