Au regard des ambitions affirmées par le nouveau Président de l’Assemblée nationale et, la cadence du labeur qu’il veut implémenter, tout porte à croire qu’il sait là où il veut mener sa législature. Loin d’avoir un planning personnel, les premières initiatives de celui qui a réussi, sans difficulté majeure, à se hisser au perchoir le 21 avril dernier, témoignent de belles vues pour le parlement Guinéen.
Si celui qu’il a remplacé a réorganisé l’administration parlementaire, groupé les conditions qui garantissent le présent et l’avenir des travailleurs parlementaires et, mis en place une radio parlementaire, le nouveau président du parlement Guinéen, aspire de bâtir une nouvelle image, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Assemblée nationale.
Pour ce faire, le nouveau patron du parlement mise sur la numérisation et la digitalisation du travail de l’administration de la représentation nationale.
Par la numérisation, le travail parlementaire pourrait éteindre l’archaïsme dans lequel, il somnolait depuis. C’est-à-dire que les documents physiques incommodants vont céder sièges aux numériques. Ainsi, le péril de voir des documents égarés sera de zéro et l’espérance d’avoir des archives exploitables en toutes circonstances, sera de cent pour cent.
Est-il utile de rappeler que, la digitalisation est la suite logique de l’évolution technologique, particulièrement d’internet et de l’informatique. Car, aujourd’hui tout peut se traiter en ligne et c’est le principe même de la digitalisation.
De ce fait, le nouveau Président du parlement Guinéen n’a-t-il pas raison de transformer les processus traditionnels, les objets, les outils ou encore des professions parlementaires par le biais des technologies digitales, afin de les rendre plus performants ?
C’est donc, sur son initiative personnelle que, la neuvième législature compte se doter par exemple d’un site web, des applications mobiles, des newsletters, des blogs, d’un système de mailing, des logiciels métiers et des landing pages qui sont des armes redoutables en matière de digitalisation.
Les avantages de cette digitalisation sont énormes pour un parlement, d’autant plus qu’elle :
- Annule la notion de distance ;
- Dématérialise l’information et les contenus ;
- Touche un plus grand nombre de personnes et sans limite réelle ;
- Permet de partager et modifier en temps réel le contenu. Donc de travailler sur un même projet bien plus facilement ;
- Permet une meilleure optimisation du temps de travail pour atteindre un résultat donné ;
- Enfin, limite les erreurs.
En attendant de pourvoir rassurer ceux qui l’attendent encore , bien entendu, l’honorable A . Damaro Camara est certainement sur la voie de digitaliser les relations Députés et mandants pour être « Députés-mandants. »
Bella KAMANO, Journaliste à la radio parlementaire