Après les mots choisis, empreints de respect que vous avez bien voulu m’adresser, je voudrais en retour, vous exprimer la grande émotion que je ressens en cet instant.
Moins d’un mois seulement après votre retour définitif pour retrouver votre terre natale et tous vos proches, vous me faîtes l’infini honneur de me rendre une visite fraternelle à Daoukro.
Le Psalmiste dit dans le cantique bien connu : ceux qui sèment avec des larmes moissonneront avec allégresse. Alors ils diront : l’Éternel a fait pour nous de grandes choses et nous sommes dans la joie.
Monsieur le Président, l’Éternel a fait pour vous de grandes choses et nous sommes avec vous dans la joie.
Aujourd’hui, c’est le jour que le Tout Puissant a choisi pour nous tous, pour marquer un tournant historique, un jour nouveau pour notre pays pour chanter ensemble un cantique nouveau, le chant de la fraternité retrouvée, pour bâtir ensemble une Côte d’Ivoire nouvelle.
Votre visite ici à Daoukro, cher frère, est pour moi-même, mon épouse, ma famille, les populations de l’IFFOU et pour la Côte d’Ivoire toute entière, un moment particulier et exceptionnel.
Tous les ivoiriens sont heureux, avec moi, de voir un illustre fils de la patrie rentrer libre à la maison, vivre le reste de son âge, le reste de sa vie parmi les siens.
Monsieur le Président, vous avez été courageux et vous avez gardé la FOI en la Côte d’Ivoire, votre pays, notre pays.
Vos rêves pour la démocratie, pour la liberté des peuples, pour l’unité de toutes les filles et tous les fils de notre patrie, pour le bonheur de vos compatriotes vous ont certainement soutenu pendant ces années de combat pour la vérité.
La vérité, elle n’est pas toujours bonne à dire, mais elle finit toujours par triompher devant l’Histoire. Elle l’a toujours fait pour toutes les nations.
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