Trois millions de doses sont administrées chaque semaine, 53 millions en tout depuis le début des campagnes de vaccination et seuls 8 millions d’Africains ont reçu les deux doses nécessaires à une immunité complète.
Plusieurs facteurs expliquent ces faibles résultats. D’abord l’Afrique a reçu très peu de vaccins ; ensuite les populations restent méfiantes et le fait que l’Union européenne ne reconnaisse pas le vaccin Covishield, le vaccin AstraZeneca fabriqué en Inde et utilisé en Afrique, n’a pas aidé.
Le 2 mars par exemple, la RDC reçoit 1,7 million de doses d’AstraZeneca. En raison des incertitudes qui planent sur ce vaccin, le pays ne démarre sa campagne que le 19 avril. « Comme c’était des lots périmés, nous avons redéployé 1,3 million de doses dans six pays voisins, et nous sommes restés avec la différence. Nous avons mis ce vaccin hors circuit parce que non utilisés et en voie de destruction. À ce jour, nous sommes en pénurie », explique Dr Jean Jacques Mbungani Mbanda, ministre de la Santé.
Rfi