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Candidature d’Antonio Souaré : le dossier clos à la Présidence, la commission électorale rétorque.

Les retrouvailles saumâtres des acteurs du football au palais Sèkhoutoureyah qui avaient l’allure d’une assemblée générale extraordinaire de la FEGUIFOOT, feront désormais date. Ce dimanche 25 avril qui marque la fin d’un long et lancinant feuilleton concernant la validité de la candidature d’Antonio Souaré, sera inscrit dans le marbre et deviendra un cas d’école sans précédent. C’est certain que la démarche inspirera très peu à travers le monde. Même si l’attitude du chef de l’État qui en est l’initiateur n’est pour le moment pas perçue comme une immixtion dans la gestion interne de l’instance en charge du football en Guinée.

Ceci étant, la sentence rappelle la méthode de la satrapie. La volonté du chef s’appelle acceptation.

Au finish et cela parait très plausible, Antonio Souaré a été contraint de se retirer de la course. Les mises au point qui n’étaient pas des plus édifiantes de la secrétaire générale de la FIFA, ont servi de justificatif et d’argument imparable pour amener le chef de l’exécutif guinéen à la fermeté.

On a ainsi mis un pied dans le plat copieux de la commission électorale qui est pourtant la seule entité compétente en la matière. Celle-là rouspète et dénonce une campagne de discrédit contre son organe. D’autant que dans la foulée de l’issue du conclave au palais, on a commencé à retrouver sur les réseaux sociaux des attaques particulièrement sévères contre cette commission électorale.

«Moi, je suis en harmonie avec ma conscience. Je sais que le travail que nous avons fait est propre et inattaquable. Je défie quiconque de prouver le contraire» a réagit le président de la commission électorale au camouflet, plutôt au coup fatal qu’on vient d’administrer à son institution depuis la présidence de la république.

«Quand on a eu le document de consentement mutuel qui était en anglais, on l’a envoyé au ministère des affaires étrangères pour une traduction certifiée, ce qui fut fait. Dans le courrier, il est dit que ce mode de règlement permet à Antonio d’exercer sans entrave ses activités dans le domaine du football. Pour ceux qui connaissent la hiérarchie des normes en droit, qui est aussi consacrée par les statuts de la FEGUIFOOT, la norme supérieure est la décision de la FIFA, par conséquent, Antonio devient éligible» s’est défendu le tribun Aboubacar Dorah Koita, connu comme étant vertueux et intransigeant au sein de la société civile.

Le Président du Horoya a fini par lâcher prise sous des effets combinés.

Mognouma Cissé

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