Guinée : La Nouvelle Constitution attendue au mois de mars

C’est une annonce phare du président du Conseil national de la transition (CNT). La nouvelle Constitution sera connue du grand public guinéen au mois de mars selon Dr Dansa Kourouma qui s’exprimait ce jeudi, en marge de l’ouverture de la Table Ronde des Bailleurs sur le Programme intérimaire 2022-2025 organisée par le gouvernement guinéen, à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis nous rapporte le  site Africaguinée.

« Le processus d’élaboration de la nouvelle Constitution est en marche, vous le savez. Peut-être beaucoup ne sont pas encore au courant des grandes articulations de cette Constitution, mais ce que je peux vous ici chers partenaires, c’est une Constitution qui rassemble les guinéens et qui prendra en compte les particularités historiques, les particularités politiques, les particularités culturelles mais aussi la volonté des guinéens à bâtir une société sur le socle des valeurs démocratiques. Ceci est essentiel, ce n’est pas un slogan. C’est un fait réel. Une constitution moderne qui consacre les véritables institutions fondées sur des valeurs démocratiques, éthiques et morales. Ce travail est presqu’achevé. Le mois prochain, inchallah avec le leadership du Président de la République, nous allons présenter au peuple de Guinée les premières ébauches de cette nouvelle Constitution qui doit être une Constitution qui nous rassemble et qui nous ressemble », a déclaré Dr Dansa Kourouma devant les nombreux partenaires et bailleurs de fonds.

L’autre élément du processus au retour constitutionnel est la mise en place des structures nécessaires à supporter l’ambition démocratique du pays. Pour le président du CNT, la Démocratie est l’idéal que tous les peuples du monde poursuivent, mais ‘’ce n’est pas n’importe quelle démocratie, ni n’importe quel prix’’. « Nous avons vu qu’à chaque fois qu’il y a l’alternance politique en Afrique, la communauté internationale crie à la victoire même si c’est une alternance bonnet-blanc et blanc-bonnet. Mais rassurez-vous que l’alternance qui se fait sans les bases d’un État fondé sur des institutions fortes, elle n’a pas de sens. Elle permet de perpétuer la précarité. Nous ne voulons pas de cette alternance. Nous voulons d’une alternance fondée sur le respect de de la volonté et du verdict du suffrage universel obtenu par des élections propres, intègres, transparentes. Les hommes qui doivent diriger notre Guinée doivent être des hommes qui respectent la volonté de la population. La transition n’est pas que politique », a ajouté le président de l’organe législatif de la transition