Depuis quelques jours, les rumeurs relatives aux menaces que pourraient subir les directeurs des affaires administratives et financières(DAAF )circulent dans le pays. Mais, il a fallu un communiqué du procureur spécial de la cour de répression des crimes économiques et financiers(CRIEF) les interdisant de sortir du pays pour confirmer ces menaces.
Pour le Président du parti rassemblement national pour le progrès de Guinée (RNPG),il ne devrait pas y avoir de demi-décision lorsque s’engage dans la refondation d’une gestion.
« Je ne souhaite le malheur à personne, j’implore plutôt pour un dénouement heureux. Par contre je ne peux pas comprendre que le CNRD ait pris la décision de dissoudre le gouvernement, remplacer les ministres, les secrétaires généraux les chefs de cabinet et certains directeurs pour laisser les DAAF en fonction ou les reconduire.C’est une erreur d’appréciation dont les conséquences n’attendaient que la moindre étincelle pour prendre feu. Mais tant que les cadres seront traités comme des indispensables irremplaçables la gouvernance ne saura se débarrasser de ses pathologies. Qui ne connaît pas que dans ce pays, auparavant le budget des ministères a été la propriété exclusive du chef de département et de son DAAF? Et la raison à cela est que, le ministre ordonne les dépenses, le DAAF décaisse et utilise. Parfois,les autres cadres ne hument même pas l’odeur et ne voit pas la couleur des mânes du département. Ceux qui ont la chance en entendent parler dans les couloirs.
Comment on peut limoger tous les autres pour laisser en service celui qui manipule les fonds du ministère et prétendre lutter contre les crimes économiques et financiers ? C’est disculpé l’auteur pour tripler la peine de condamnation du simple complice. Il ne devrait pas y avoir de demi-décision dans la refondation d’une gestion, tranche cet acteur politique ».
L’ex-Journaliste, Bella Kamano puisse que c’est de lui qu’il s’agit, rappelle le cas des conseils communaux au mandat expiré. Selon lui, si les prochaines élections les trouvent en fonction rien ne va les empêcher d’œuvrer en faveur de leur camp politique respectif. S’ils ne sont pas déjà en train de le faire ajoute-t-il.
« C’est le cas des conseils communaux au mandat expiré. Aujourd’hui ce sont les partis politiques opposés au CNRD qui gèrent le pays au niveau décentralisé. Il est plus qu’urgent de les remplacer par des délégations spéciales sans quoi , c’est le développement des communes qui prend de sérieux coups. À cause de la nouvelle priorité des maires des communes qui consiste à se constituer le trésor de guerre. Parce que, chaque maire sait qu’il est en transition qui va déboucher sur des élections, donc, il faut se préparer financièrement. C’est pourquoi les scandales financiers ont élu domicile dans les maries.
Pire, c’est lorsqu’ils seront impliqués dans les élections. Comme Ils sont majoritairement issus des trois partis politiques connus de tous, ils vont forcément œuvrer pour leur camp respectif. S’ils ne sont pas déjà en train de préparer en leur manière politiquement le terrain. Le CNRD commet l’erreur de garder les maires issus des partis politiques qui sont devenus ses opposants, fait remarquer le président du RNPG ».