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J’AVAIS POURTANT PRÉVENU QUE LE CESSEZ-LE-FEU UNILATÉRALEMENT IMPOSÉ PAR LE MONSTRE N’ÉTAIT QU’UNE SIESTE, POUR MIEUX SÉVIR APRÈS CONTRE NOUS. (Balla Moussa Konaté, spécialiste en sécurité routière)

 

Malgré ma promptitude il y a moins de 48h pour dénoncer par écrit dans certains des plus prestigieux sites de la presse en ligne de notre pays, et plus tard sur ma page facebook, le silence malicieux et temporaire du monstre de nos routes n’a été que de courte durée. Hélas, la série noire des accidents mortels très specttaculaires semblent être de rétour sur les routes guinéennes.

En effet, avec l’intensité de violence que ce énième accident grave de la circulation a produit sur place ce dimanche 6 octobre en plein soleil de 15h30 sur la RN1 Kindia-Mamou, à Hamdallaye dans la s/p de Souguéta, avec un bilan de 22 morts et 5 blessés est un présage allant malheureusement dans ce sens. Le minibus en question en provenance de Kindia n’avait pour passagers que des étudiants en partance pour l’université de Faranah. Ce sont eux encore, à la fleur de leur âge, qui constituent la quoisi totalité des victimes de cet accident. Le minibus en question était entré en collision avec un camion remorque chargé, venant de Kissidougou.

Les responsabilités de ce drame proviennent:

☆ Des fautes techniques imputables aux deux conducteurs des deux engins roulants, suite à leur tentative de dépassement défectueux chacun de son véhicule de devant;

☆ On peut aussi indirectement pointer d’un doigt accusateur l’absence jusqu’à présent des bandes blanches et les autres équipements de signalisations routières sur les routes bitumées de Coyah – Mamou et de Coyah – Forécariah – Pamelap, au motif qu’une route qui ne parle pas a forcément sa par d’implication dans les accidents de la circulation qui s’y.passent.

Je prie les décideurs et les usagers de la route de mon pays, d’accorder une attention soutenue à mes modestes propositions de solutions pour le bien de nos routes et aussi contre les accidents de la route en Guinée.

Ne nous lassons jamais dans cette lutte. Face à ce fléau, la règle est claire: le tuer ou courir de plus en plus de risque d’être tué par lui.

Balla Moussa Konaté, spécialiste en sécurité routière

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