La fin du baccalauréat 2021 n’est pas la fin des examens et, la lutte contre la fraude doit être multiforme

 

Sur l’ensemble du territoire national, le baccalauréat session 2021 s’est retiré et les candidats retombent dans une autre étape d’angoisse,en attendant de savoir s’ils sont admis ou pas. Cependant,force est de remarquer que l’organisation du baccalauréat 2021, a sorti ses muscles contre la fraude sous toutes ses formes. Mais faut-il rappeler que, l’absence de fraude ne pourrait conférer un succès au processus. Car l’organisation du baccalauréat comprend plusieurs étapes qui ne doivent souffrir d’aucun manquement,au risque de la souiller.

En effet,si les vainqueurs de la fraude crient victoire, la fraude elle, ne se sent pas totalement vaincue.Parce qu’elle est asymétrique et coule encore dans les veines du processus. Admettons qu’elle a pu trahir les candidats au baccalauréat. Mais est-ce qu’elle ne témoignera pas sa fidélité aux correcteurs et à ceux sensés calculer les notes et procéder au classement? Est-ce qu’elle ne se baptisera pas corruption ?

Par contre, la présence de fraude aurait plongé l’organisation dans l’incertitude du succès. A ce stade, il ressort que le premier pas fait,sans ménagement de l’ennemi numéro un du baccalauréat qui est la fraude, ouvre une fenêtre d’espoir.

De même,l’examen d’entrée en septième année et le BEPC sont en route. Le succès du déroulement des deux signera le succès du baccalauréat. L’inverse pourrait engendrer le contraire du succès. Comme pour alerter les triomphalistes et les acteurs impliqués dans l’organisation des examens que, l’ennemi rôde encore.

A rappeler également que, le téléphone n’est pas le seul facteur de fraude. Donc la connexion n’est ne peut pas être le seul ferment de fraude. Car, avant l’invention des deux, la fraude a existé sous plusieurs formes. Elle a le même âge que les premières évaluations dans le monde. Avec la même capacité de résistance aux antidotes que la corruption à tous les antis.

Par conséquent,la lutte contre la fraude doit passer par le changement de mentalité de tout le monde. Du simple citoyen jusqu’à l’élite.

Concernant le système éducatif, ll faut que les enseignants et l’enseignement soient de qualité.
Que les programmes s’adaptent aux réalités du pays pour faciliter la compréhension des élèves et les débouchés.
Que les parents d’élèves assument leur rôle par la conscientisation.
Que l’Etat joue pleinement sa partition.

Sans être exhaustif, à mon humble avis, si tous ces ingrédients sont réunis la fraude pourrait être réduite.

Guinée Vox.info