Il n’aura pas eu le temps de vivre les premiers jours de son poulain, le président Tebboune, à la tête de l’Algérie. Celui qui aura rythmé durant les dix derniers mois le Hirak avec ses discours et son instrumentalisation de la classe politique en réglant ses comptes avec les symboles du régime de Bouteflika, le général Gaid salah, le chef de l’armée vient de s’éteindre ce lundi à l’age de 79 ans des suites d’une crise cardiaque. Il aura été emporté par son hyper-activité tous le long de ces derniers mois au cours desquels il aura été omniprésent jusqu’à l’organisation impopulaire d’une élection présidentielle gagnée par son candidat, le nouveau maître du pays.
Désormais, des questions lancinantes se bousculent pour savoir ce que fera le président Tebboune, en l’absence de celui qui aura tout fait pour le porter au pouvoir, que deviendra l’armée algérienne et qui la commandera en l’absence de Gaid Salah, quelles seront les nouveaux rapports qu’entretiendra l’armée avec la présidence et la classe politique, que deviendra le Hirak… autant de questions cruciales pour l’Algérie, son présent et son avenir.
Par Jalil Nouri
Actu-maroc.com
