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Ma motion du lundi: Nécessaire et impérative recompoition de la team et récadrage de certaines politiques par le Président Colonel Mamadi DOUMBOUYA pour des résultats à portée de main!

Mes observations de la conduite de la Transition en cours chez nous part volontiers aujourd’hui, d’un élément de la rétrospective des faits marquants de la semaine écoulée.

En effet, mon point de départ sera ce beau publi-reportage de Monsieur Ansoumane Toumany Camara Chef Division Information et Relations Publiques de la DCI de la PRG, émérite journaliste et ancien recipiendaire du célèbre Prix « Djassa d’or  » qui récompense les femmes et hommes de médias en Guinée et le speach de Madame Émilie Diaby m’ont semblé un peu différents. Alors que dans la trame du commentaire de M. Toumany celui-ci visait à faire croire que la création du Bureau de Suivi des Priorités Présidentielles (BSPP) vient à point nommé régler l’absence de suivi dans les nombreuses promesses jadis restées sans suite de la Présidence de la République du régime Précédent, Madame la Coordinatrice du BSPP Madame Émilie quant à elle, s’evertuait apparemment à expliquer et lever tout équivoque sur le fait que le BSPP n’était point un autre bureau de Contrôle ou maître d’ouvrage délégué. Il ressort donc que, si plus de précisions ne sont pas faites, le BSPP sera une autre source de profusions Institutionnelles tant relevées comme étant des éléments des constats faits, pour justifier la Rectification Institutionnelle du 05 septembre 2021. La Présidence de la République a un Service, Direction ou Administration et Contrôle des Grands Projets (qui selon certains spécialistes est frappée de caducité ou dépassé(e) et plus adaptés aux exigences du moment) c’est-à-dire, où, Administration et Contrôle ne sauraient rimer et être cumulativement menés à bon escient par une même entité administrative. Des séparations de charges et de missions auraient dû être opérées par la valeur REDRESSEMENT du CNRD, mais pour le moment, rien ne suinte.

Par ailleurs, je pense que Monsieur le Président de la République se doit de se doter de plus de Conseillers dans certains domaines hautement techniques spécifiques car la Présidence de la République demeure à un niveau éminemment politique et stratégique. Certes le faire, sera d’éviter les impairs du passé, c’est-à-dire de faire comme le PRAC, qui nommait des Conseillers qu’il ne rencontrait jamais, ni avant et même tout le temps qu’ils dureront après leur nomination. De telle sorte que la Présidence a été confondue à « un garage » par le dicton populaire pendant que loin s’en faut. Un conseiller est un spécialiste, c’est-à-dire, qui a une connaissance très pointue dans un domaine précis et qui aide à la prise des décisions. Surtout pour le niveau politique qu’incarne le Président de la République qu’il reste (en dépit d’autres titulatures liées à cette Transition civilo-militaire ). À ce propos, une décision qui touche plusieurs aspects de la vie de la nation doit aller au-delà des aspects phenomenaux pour intégrer pourquoi pas les externalités?

À juste titre, je me permets de signaler qu’un bon spécialiste et averti des questions d’éducation, aurait déconseillé la délibération (qui est politique) des résultats d’examens nationaux du pre-universitaire de cette année dans son état actuel qui crée plus de problèmes dans tout l’écosystème de la formation initiale qu’il n’en résout. Les décisions vont causer de sérieux problèmes, si des solutions idoines, promptes et actuelles ne sont pas apportées très vite dans quelques jours, pour endiguer les besoins qui vont se demultiplier en plusieurs points de vue : salles de classes dans les classes d’examens, nombres d’enseignants, multiplication par je ne sais combien du budget 2022 – 2023 de la Direction Nationale du service examens du MEPU-A…; pour l’enseignement supérieur, c’est une déflation totale en terme d’accueil dans les institutions d’enseignement supérieur; pour l’enseignement Technique et formation professionnelle, il faut de vraies campagnes de communication pour inciter davantage à absorber l’enorme déperditions scolaires tant au niveau de nos pauvres enfants recalés au CM2 (6ème année ), en 3ème (10ème année ) et en terminale pour les triplants n’étant plus admis en session normale qui pour une raison ou une autre, seront obligés de rester à la maison pour vadrouiller et vacuiter. Dans un contexte empreint de difficultés tant pour eux-mêmes que pour des parents tous encore sous ce choc violent de résultats catastrophiques. D’ailleurs, une autres dimension regrettable des résultats ont laissé transparaître que dans l’ensemble, d’énormes disparités ont été observées liées : aux avoirs des parents. Les réussites étant plus observées dans les écoles privées les plus chères ceci à tous les niveaux mêmes à Conakry où des raz-de-marrees ont été enregistrés. Nous nous attendons certainement, si rien de sérieux n’est entrepris à des taux d’abandon scolaire les plus jamais réalisés pour être des bombes 💣 sociales dont le compte à rebours est déjà lancé.

Un adage dit que :  » qui embrasse tout, étreint mal » !

Pour revenir à nos moutons c’est à dire au point d’orgues ou saillant de ma présente motion, le BSPP doit pouvoir en dresser la liste exhaustive de ce qui est prioritaire dans les engagements personnels du Président Legionnaire Colonel Mamadi DOUMBOUYA et où les populations ont une forte attente. Le cas de l’appui des trois cents (300) groupements féminins appuyés par dix-neuf Milliards cinq cents millions de francs guinéens (19 500 000 000Gnf) m’a paru très, très mal mis en œuvre. La stratégie ne garantit ni à terme, encore moins efficacement ou avec efficience, l’autonomisation des femmes en groupes solidaires où dans une vie associative susceptibles d’avoir été touchés. On aurait dû capitaliser sur les expériences réussies, en un homme, il n’ya pas que de l’ombre, le PRAC lui-même ayant quasiment échoué sur ce plan par l’econduite de ses plus proches collaborateurs. Le Fonds national de la microfinance de cent trente-sept (137) milliards de francs guinéens avait été constitué (un acquis majeur), une Direction Générale créée et des cadres affectés par décret, la Guinée par l’ex Agence Nationale de la Microfinance (ANAMIF) tuée dans l’œuf par la mafia qui a tout fait capoter ici, par voracité et très budgetivore, avait doté le pays avec l’appui technique et financier du PNUD, d’une stratégie nationale de la finance inclusive au profit des femmes et des jeunes bénéficiaires dudit fonds, avec la contribution particulière de Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix 2006 et père des institutions formelles de microfinance et qui avait donné son acquiescement à venir soutenir la Guinée grâce l’effort remarquable du DG le valeureux cadre, mon ami, Ibrahima Sory Cisse dit « Yètè mali », du nom d’une institution de microfinance en plein essor qu’il contribuera à la mise en place et au rayonnement. C’est regrettable cette longue tradition du Mythe de Sisyphe en Guinée ! C’est-à-dire, le perpétuel recommencement !

Une Vision peut partir d’un rêve, même d’enfant, mais la réalisation pour en faire une réalité n’est pas aléatoire ou du fait du hasard! Il faut l’homme qu’il faut à la place qu’il faut !

Ceux qu’on appelle ici chez nous, technocrates le sont en rien, si ce n’est en titres ronflants consignés dans un CV mensonger (desquels j’ai été injustement assimilé et accusé à tort par de pseudos militants en fait employés sur fond de clientélisme politique pour defequer sur d’honnetes citoyens qui gagnent leur vie à la sueur de leur front comme moi et qui ne tirent point leurs pitances par le sale jeu de rôles de partages réguliers de petits subsides indus, piqués dans les caisses de l’Etat ivoirien et guinéen par ceux qu’ils appellent leaders politiques ) parce que n’étant pas simplement engagé politiquement, ont largement galvaudé ce précieux concept car même au sein des partis politiques, il a libre cours car nous avons de militants-cadres qui restent plus techniques que ceux qui n’ont rien à vendre, si ce n’est gérer les hommes !

Bientôt l’an un (1) du CNRD, le Président Colonel Mamadi DOUMBOUYA, doit nécessairement revoir en profondeur sa team et son coaching, ceci, en sa qualité de seul sélecteur avec pouvoir discrétionnaire que la République lui confère pour mener à bien les plus hautes charge politico-administrative qu’il incarne et qui l’incombent d’assumer dans la vie de la nation. Cette nation et ce peuple qui fondent tous les espoirs en lui et le CNRD.

Bon début de semaine !

Souleymane DOUMBOUYA Consultant Socioéconomique.

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