Nous attendons leur réponse. Nous allons les appeler pour solliciter cette rencontre parce que nous pensons que la Guinée a besoin d’une pause politique en ce moment et pour qu’on puisse revenir sur la vraie ligne. Il faut laisser le combat de personne. Quel que soit le leader, si tu es touché par les réformes engagées par la transition, il faut accepter de se soumettre.
Le G58 et le RPG Arc-en-ciel ainsi que d’autres entités politiques et sociales ont reconstitué les forces vives. Qu’en pensez-vous ?
Ce sont les mêmes qui se reconstituent. Ce n’est pas nouveau. Je vais rappeler que la notion des Forces vives est venue de nous au moment où nous étions en train de nous battre, à l’époque, en Guinée Forestière par rapport aux problèmes des routes. La Société civile avait demandé de faire un mouvement commun en janvier-février 2007 dont nous avons été des grands acteurs non affichés. C’est à l’époque qu’on a créé, pour la première fois, les Forces vives en Guinée. Pourquoi ça soit véritablement des Forces vives, il faut que ça soit un mouvement partagé.
Janvier-février 2007, la cause était partagée, tout le monde était contre Koudéisme, la gabegie financière. On s’est levé comme un seul homme c’est la même chose contre le 3e mandat. »
Bogola Haba, coordinateur national du FNDT.
